Nous nous parquons juste avant le panneau d'interdiction puis empruntons le chemin de randonnée qui longe la voie ferrée. Arrivé sur place nous distinguons ça et là les restes de ruines d'anciens bâtiments. Une jolie maison habitée permet de se repérer sur une gravure où l'on peut voir l'immense complexe industriel lors de son apogée en 1910. Difficile d'imaginer tout ces bâtiments tellement la forêt a repris ses droits et semble avoir toujours été là. Une cinquantaine de mètres plus haut dans la pente nous voilà devant l'entrée numéro 2, celle de la plus grande mine des quatre (2280m de développement). L'entrée maçonnée n'est pas bien grande et l'on ne s'imagine pas encore les immenses volumes qui se cachent juste derrière. Nous passons 2h30 à parcourir les galeries dont on extrayait le calcaire à chaux. Dans la grande galerie le plafond lisse est incroyable et sa hauteur est vertigineuse. Nous croisons quelques rares vestiges de cette exploitation miniaire hormis celle de l'exploitation de champignons de Paris dont il reste le terreau au sol et de grandes bâches tendues entre les parois. A notre sortie nous cherchons en vain l'entrée numéro 3a puis partons sur l'entrée numéro 3b qui est partiellement effondrée. Elle ne ressemble pas du tout à la précédente et ses volumes sont beaucoup plus restreint. Nous nous arrêterons devant un puits d'une dizaine de mètres qui permettrait de rejoindre l'entrée 3a. Nous y passons une demi heure et ressortons bien humide. Merci au site du GSL pour toutes les infos historiques, topographiques et pratiques! TPST 3h