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Samedi 6 août

Nous étions tous à l’heure au restaurant du bord du lac à Sisikon. De Genève, nous avons dû prendre 2 véhicules. Après notre repas, nous nous sommes arrêtés chez Josef et Markus où nous avons acheté des saucisses sèches et des fromages de chèvre. Puis nous avons préparé un premier voyage sur le téléphérique d’Erwin. Nathalie, Alain, Bastien et moi sommes montés en premier à Chappeliberg, Wanda, Claude, Léocadie et Agathe sont restés pour préparer la deuxième benne. A l’arrivée du téléphérique de Chappeliberg, nous avons complété notre réserve de fromage. Alain et Bastien sont partis en avance pour avertir Erwin. Quand Nathalie et moi sommes arrivés au camp de base, la benne était en train d’arriver. Nous avons déchargé rapidement et nous avons commencé à installer tranquillement le camp. La deuxième benne arrive avec le solde du matériel. Dès que le coin cuisine et l’eau sont installés, Claude pose l’électricité et tout le camp est éclairé par les 6 baladeuses de 60 w. L’éclairage au gaz ne servira que d’appoint le matin. Au repas du soir, nous avons truites en papillote, salade verte, épinard à la crème et blé. Pour le dessert, les fraises ayant tourné, malgré toutes les précautions prises pour leur transport, nous nous faisons des pommes au four. Il pleut depuis un moment et c’est sous le bruit des gouttes  que nous nous endormons.

 

Dimanche 7 août

La pluie et le froid sont au rendez-vous, mais comme Claude nous remet en marche le générateur, c’est dans la bonne humeur que nous passons la journée. A midi, nous nous préparons un repas chaud : pâtes, salade, saucisses de veau et cervelas poêlés et quelques bananes flambées. L’après-midi se passe en jeux de cartes, préparation du matériel et pour le soir nous nous restaurons avec un émincé  de bœuf, une salade mêlée, du riz complet accompagné de carottes sautées et de deux magnifiques gâteaux aux abricots pour le dessert. Le soir il fait un peu moins froid. La neige est annoncée et Erwin pensait descendre quelques vaches laitières et leurs veaux, mais finalement, nous passerons la nuit tout seuls.

 

Lundi 8 août

Après le petit déjeuner, nous initions Bastien à la verticale à proximité du camp. Il s’agit d’un P 10 dans le petit lapiaz en direction du Muotathal. Nathalie en profite pour découvrir un petit trou juste en dessous et Claude en trouve un juste en dessus,  sous le sentier. Nathalie l’explore jusqu’au fond. A revoir ! A midi, nous finissons les restes de hier soir avec un complément de jambon cuit et les restes du gâteau. L’après-midi, Claude et Nathalie partent à la Cervelas Höhle. Wanda, Léocadie, Agathe, Bastien, Alain et moi nous nous préparons à détauper un début de cavité sous le chemin  du CAS à 200 m du camp. Tic boum et détaupeurs, en trois heures nous découvrons une suite prometteuse !Le soir, salade d’endives aux noix, spaghettis bolognaises, courgettes sautées et une marmite de fondue au chocolat. Un délire !

 

Mardi 9 août

C’est plein d’enthousiasme que nous continuons d’attaquer le nouveau trou. Une petite pause au camp de base  à midi où nous sortons une table pour manger dehors. Nous avons assez de restes à réchauffer accompagnés de jambon cru. Le soir, c’est 6 m de première. Au souper, salade de betteraves rouges, saucisses de veau grillées aux échalotes, laitues braisées, couscous et gâteaux aux poires.

 

Mercredi 10 août

Bonne nouvelle, Bip arrive jeudi vers 19 h. Wanda et Claude partent tôt vers Achslen. Je m’occuperai de leurs deux filles. Nathalie, Bastien et Alain vont continuer la désob. Nous irons voir leur travail et pique-niquerons avec eux autour d’un feu où nous ferons griller quelques restes de saucisses et de cervelas. Le soir, nos excursionnistes nous annoncent qu’ils ont trouvés la glacière C3 et qu’ils ont repérés une intéressante faille au début des H. Au souper, salade de pommes de terre, omelettes aux lardons, ratatouille et fondue au chocolat. On y prend goût et en plus la technique se perfectionne !

 

Jeudi 11 août

Ce matin, nous décidons de donner une dernière chance au trou de l'Optimiste. Un dernier détaupeur nous laissera tous d’accord : les gaz stagnent trop longtemps. Nous décidons d’arrêter pour ce matin et de consacrer l’après-midi, Claude, Nathalie et moi à attaquer la Cervelas Höhle. Au bout de 2 heures, le noir est  là et le courant d’air est de plus en plus important. Les blocs que Claude et Nathalie envoient nous signalent un important volume et une grande profondeur. Alain et Bastien en ont profité pour aller rechercher quelques matériels oubliés dans les voitures. Au souper, c’est l’euphorie de la découverte, avec l’arrivée de Zoé, Cyril, Joanne et Bip. Wanda nous a préparé une délicieuse salade d’ananas frais et après un léger apéritif, nous descendons une excellente, mais courte fondue (au fromage pour changer)  préparée par Alain et moi-même.

 

Vendredi 12 août

Pendant que Bip, Nathalie et Claude s’empressent d’attaquer la Cervelas Höhle, Alain, Bastien et moi finissons notre travail de nettoyage à coups de tic-boum et de massette. Nous le préparons pour l’hiver en finissant un muret de protection et en l’entravant de troncs d’arbres secs.

L’après-midi, nous montons à la Cervelas Höhle, déposant batteries et perceuse au trou des Tritons pour que je puisse l’attaquer la semaine prochaine. Un message plein d’inquiétude d’Agnès m’oblige à redescendre au camp de base et je laisse les autres faire leur première. Alain et Bastien partent visiter les entrées du P6 et des autres trous à proximité. Le soir , c’est un -50 annoncé ! Bip est descendu une dizaine de mètres. Il a fallu pourtant agrandir au tic-boum et nettoyer le haut du puits. Cyril, Wanda, Zoé Agathe et Joanne ont fait une balade au Spielauersee. Le soir, c’est plein d’enthousisame pour le lendemain que nous savourons des filets de fletan, soit à la poêle, soit en papillotes accompagnés de fenouils. Les haricots verts sont al dente et les gâteaux aux pommes fondent dans le palais ! Les Stryenski ont décidé de rester un jour de plus !

 

Samedi 13 août

Alain et Bastien nous quittent  pour poursuivre leurs vacances dans le Piémont. Les acharnés de la Cervelas Höhle retournent pour atteindre le fond de la première partie. Ils nous annoncerons – 90 au soir ! Wanda, moi et ses filles redescendons dans la vallée et pour trouver un endroit où nous doucher !

Nous accueillons les nouveaux au bord du lac : Michel Vaucher, Agnès et André Collin, Nathalie Mischler et Pascal Dupont. J’en profite pour prendre du pain et de l’essence pour le groupe électrogène. Après le repas, les nouveaux partent pour déposer le matériel sur la benne, puis irons dire bonjour aux héros de la Cervelas Höhle ! Wanda, moi  et ses filles nous rendons à Brunnen à la gare où il me semblait avoir vu en son temps un local de douche ! Erreur ! Nous nous rendons alors au centre commercial à l’entrée de Schwyz, car j’ai encore besoin de viande pour lundi et mardi et vu le mauvais temps qui s’annonce nous risquons fort de changer de programme. Bien m’en a pris, car le lundi  15, en plus, c’est jour férié à Schwytz ! Au retour, nous nous arrêtons au camping du TCS à Brunnen où nous prenons une douche. Quel plaisir ! Et c’est propre que nous remontons au camp. J’en profite pour nous réapprovisionner en fromages de chèvre. L’apéritif commence à être copieux et bien arrosé. Au souper, tranches de dinde, salade verte, choux chinois braisés, cornettes et crêpes sucrées.

 

Dimanche 14 août

Le camp prend congé des familles Arrigo et Stryenski et de Bip. L’après-midi, Nathalie, Agnès, André et Pascal Dupont continuent l’exploration de la Cervelas Höhle. Ils nous annonceront -130 au souper, mais dans quel état ! Tous mouillés, sauf Pascal qui avait sa PVC ! Michel et Nathalie Mischler avaient prévu de se rendre au P14 pour de l’initiation, mais la pluie commence à tomber et c’est trempés qu’ils regagnent le camp. Moi, je monte élargir le trou des Tritons et c’est dépité que je rentre  quelques heures plus tard, complètement trempé et n’ayant élargi qu’un tout petit bout de trou. Après un apéritif bien arrosé, le souper nous réchauffe bien : salade de concombre, côtes de porc, endives braisées, roestis et gâteaux aux pêches préparés par les mains expertes des Nathalie.

 

Lundi 15

Nous sommes réveillés par Alf, alors que nous profitions d’un long sommeil vu la pluie qui tombe sans arrêt. Nous faisons un repas chaud à midi avec les restes de pâtes, un complément de riz et sauce bolognaise, salades de carottes et orange au basilic ! Nous

passons l’après-midi à jouer au SUDOKU ! Un jeu apporté par Michel. Nous finissons quelques bières à l’apéro et entamons le souper ! Steaks, salade de tomate au basilic, courgettes à la provençale, et filetti. Au dessert, démonstration réussie de fondue au chocolat (deviendrait-on choco-addicts ?) avec laquelle nous enrobons délicatement des morceaux de poires ! Les alcools forts ont ensuite  péniblement réchauffé l’atmosphère.

 

Mardi 16

Comme la pluie ne nous lâche pas, nous décidons de changer de programme. Michel décide d’aller faire les courses à Schwyz. Nathalie Mischler nous quitte pour des raisons professionnelles. Alf décide de tic-boumer à la Cervelas Höhle tout seul. André nous lâche les baskets pour faire des repérages du côté d’Achslen. A midi, en plein repas, Michel nous téléphone pour nous signaler qu’il est en train de remonter. Les Pascal partent à sa rencontre avec des sacs de portage pour le soulager des 16 bouteilles de vins et divers qu’il rapporte ! L’après-midi, le temps se lève et les Collin et Michel m’aident à monter les batteries et la perceuse pour une ultime phase de tic-boum aux Tritons un de ces jours. En rentrant, le temps s’étant mis presque au beau, nous allons prospecter la zone  au dessus du CAS entre les chalets d’alpage et le téléphérique d’alpage. Nous ne trouvons rien d’intéressant à part la beauté des lapiaz. En rentrant, Michel se blesse à la jambe droite. Heureusement que notre infirmière déléguée Agnès est présente. Elle  s’occupera de lui tout au long de la fin de notre séjour. Les autres sont restés au camp à lire et à sudokuer. Le soir, après un apéritif anisé qui fait tout ses effets, nous nous régalons avec des pavés d’agneau, de la polenta, de la salade de céléri-pomme, de la ratatouille et des gâteaux aux pommes. La soirée est très détendue !

 

Mercredi 17

Tôt le matin, le groupe d’Achslen, piloté par Michel, démarre sur les chapeaux de roue. A 11h, nous sommes sur le parking d’Höchli. André prend le chemin le plus court grâce à son GPS. Agnès, Michel et moi décidons de prendre l’ancien chemin. Le B4 est toujours là et André nous rejoint juste avant que nous montions trop haut. Après un léger pique-nique, nous atteignons le gouffre. L’équipe topo suit le photographe, André ayant déjà équipé très rapidement pour progresser vers le fond. Arrêt sur étroiture momentanément infranchissable à – 40, au dessus d’une suite évaluée déjà à – 10 m avec un bon courant d’air ! Plusieurs suites sont entrevues. Nous remontons comblés par cette visite et nous nous réjouissons de revenir l’an prochain par le nouveau chemin tracé par les bergers : plus que 20 minutes pour atteindre le gouffre !

Les autres ont continué l’explo et la topographie de la  Cervelas Höhle. Le soir, nous nous restaurons avec une salade de choux rouge et vert, des tortillas, un gratin de poireaux avec presque un bout de l’index de la main gauche de Nathalie et une salade de fruits frais ! Agnès a désormais une deuxième patiente !

 

Jeudi 18

Nous nous réveillons un peu plus tard. Michel, André et Agnès vont au pied du Hundstock repérer une balme qui nous intrigue depuis pas mal d’années. Après une escalade pour atteindre une vire, cette balme ne donnera finalement rien du tout. Nathalie avec un pansement adapté à son doigt (merci Agnès pour la poupée !)  et Alf continuent  l’explo et la topo de la  Cervelas Höhle. Les Pascal partent détauper le trou des Tritons. Ils rentreront déçus de leur désob. Pascal Dupont pense qu’il faudra attaquer la désob par le bas, soit creuser un bon mètre pour se rendre compte  comment était l’entrée originale. Michel redescend dans la plaine chercher Krista qui finira le camp avec nous. Il en profite pour faire un petit complément alimentaire pour le camp. Le soir, c’est souper de fête avec nos hôtes Erwin et sa famille : salade de tomates, saucissons vaudois et saucisses de chèvre, carottes braisées, gratins de crozets et de pommes de terre, bananes flambées. Nous finissons la soirée chez eux avec leur traditionnelle et excellente crème au chocolat et crème battue, accompagnée de leur café et de leur Kraüter !

 

Vendredi 19

Krista, Michel et Pascal Dupont partent au Kaiserstock. Moi, je cherche désespérément une pioche et c’est finalement avec une pelle américaine que j’attaquerai le chantier du Trou des Tritons. Trois heures après, il y a 2 trous de plus, mais la faille n’est toujours pas plus large ! Il faudra donc des moyens plus importants pour savoir d’où vient le courant d’air ! Agnès, Alf, André et Nathalie finissent la topo de la Cervelas Höhle qu’ils déséquipent en sortant. Le soir, nous nous retrouvons autour d’une salade de carottes, de poivrons farcis au riz et au thon et d’une crème pralinées accompagnée de Cœurs de France !

 

Samedi 20

Visite du réseau Michel Gallice pour Nathalie, Alf, Pascal Dupont avec 10 m de première pour Nathalie dans un  diverticule du New world (et ça continue !) puis ils rebâchent la Cervelas Höhle pour l’hiver (rendez-vous l’an prochain du 5 au 20 août). Moi, je m’accorde  la journée pour inventorier, nettoyer et ranger une partie du matériel du camp avec l’aide des Collin et des Vaucher. A midi, nous finissons les restes de la veille. Le soir, nous attaquons notre dernier repas : salade de betterave rouge et de céleri-pomme, pâtes fraîches à la sauce tomate et salade de fruits. Les conserves de pêche sont encore bonnes pour l’an prochain !

 

Dimanche 21

Nous rangeons le camp. Il faudra 2 bennes de téléphérique à Erwin pour redescendre le matériel en toute sécurité sous la pluie. Alf et les Vaucher partent devant pour décharger la première benne. Ils ont des véhicules tout terrain qui leur permettront de faire des navettes entre l’arrivée du télé et le chemin que nous pouvons emprunter avec les voitures. Je les rejoindrai après de manière que les suivants n’aient pas besoin de nous rejoindre au lieu du déchargement. Et c’est au pied du Chappeliberg que nous les retrouverons. Nous nous quitterons au restaurant de la Tellsplate. Le retour se fera sous une pluie diluvienne. Un jour de plus, et nous étions bloqués, nous n’aurions pas pu revenir par la même route !

 

Dimanche 16 octobre 2005 Pascal Ducimetière, avec l’aide de Nathalie Bouffartigues et Michel Vaucher

Partie de boules à l'intérieur du camp de base

 Entrée de l'Optimiste

Alain à -4

 

Claude encore optimiste!

 

Le fond de l'Optimiste

 

Entrée de la Cervelas Höhle

 

Coucher de soleil depuis le camp de base

  

L'entrée du B4 se  trouve sur la paroi d'une faille

  

L'entrée du B4

 

Vers - 40

 

L'entrée des Tritons après le dégagement

du seuil

  

Intérieur des Tritons : 1 m de haut

15 cm de large

  

Vue depuis les Tritons sur le lac des 4-Cantons

 

Départ du premier puits dans le gouffre des Cervelas Höhle

 

A l'intérieur du gouffre des Cervelas Höhle

 

   Nathalie Bouffartigue au départ de la première étroiture du gouffre des Cervelas Höhle

 

Départ de la dernière benne du camp 2005